Infirmerie

A la remarque de Sam, Jerry regarda son galon, c'était bel et bien un deuxième classe. Il souria à la remarque et rétroqua :

-"Ah, pourtant j'avais le souvenir de vous avoir déjà vu... Vous venez d'où ?" demanda-t-il à la jeune recrue.

Il resortit son verre encore plein, et le bu cul sec. Ce n'était pas de l'eau. Puis il regarda Sam en attendant une réponse.

[hj]pas possible 2ème classe une fois devenu pilote on est lieutenant [hj]

[Edit by Jerry: Je sais pas si tu te basses sur l'armée Française, mais en Suisse, dès que tu as fini l'EDP ou EDP, tu dois faire l'école des sous-officiers, ensuite celle des officiers (pour les capitaines). Si dans le pire des cas, tu passes pas les examens à l'école des officiers, ils te gardent comme pilote, mais il te grade entre 1er Classe et Sergent-Chef. A partir d'adjudent, ils ont plus le droit de te grader sans que tu aies fait l'école des sous-officiers. A.B.E.]

[Oups... Désolé !]

Samuel observa la gradé boire son verre d'alcool d'un cul sec (ça me fait toujours marrer cette expression ^^), avec un petit air de dégoût.

Il répondit : "San Fransisco, m'sieur..."
Puis il repris : "et vous, que vous est-il arrivé ? Un accident au sol ?"

[HS: arf]
Il cacha sa bouteille au cas où le général passerait lui rendre une visite "amicale", même peut-être lui apporter des fleurs (mdr)

-"En effet, je n'ai pas pu vous connaître ailleur... Sinon, vous connaisez votre nouvelle affectation ?" demanda-t-il au jeune lieutenant.

Samuel regarda Jerry cacher sa bouteille sous son oreiller... Il lui demanda finalement si il connaissait son affectation.
Samuel répondit...

"Nan, je n'en ai aucune idée... J'espère que je vais pouvoir partir dans les airs bientôt... J'ai piloté un F-18 Hornet et un F-16 Falcon. C'était pas mal, mais tout ce que j'ai descendu avec, c'est des drones d'entraînement !"

Jerry souria. Il lui répondit:

-"Oui, mais c'est toujours comme ça les entraînements. L'avantage, c'est qu'il y a moins de risque de se prendre des débris dans l'aile ! Bon je vais pioncer. Je vous laisse quartiers libres."

Lui dit-il en se tournant vers le lit.

Le Général arriva à l'infirmerie, une infirmière montra où se trouvait Jerry et il entra dans la chambre.

"- Hum hum, lieutenant Mail. "

Voyant que le lieutenant ne se rêveillait pas, le Général se dit:

* Qu'il profite de se reposer parceque ce sera pas tout les jours comme ça... je le convoquerai quand il ira mieux*

Et il sortit.

Paul fut amener à l'infirmerie, il était fiévreux et dormait quand soudain il se réveilla et dit :

"-Ah ma tete, sa recommence encore, sa va jamais s'arrêter, nom de dieu."



Paul serra très fort dans sa main la seul plaque retrouvé lors de la destruction de son escadrille, il la serra très fort puis prit de colère, dit :

"Bordel je vais quand même pas trainer sa jusqu'à ma mort, il faut que j'arrête de penser à sa. Et merde ! sa s'arrétera jamais, faut que je me venge, je retrouverais les ***** qui ont fait sa, je le jure."

Pris d'une rage surhumaine, Paul se leva et pris la direction de ses quartiers mais une infirmière s'interposa et dit :

"-Premier lieutenant vous ne devrais pas quitter l'infirmerie.
-C'est bon, je n'ai plus mal à la tête, c'était passagé, sa m'arrive quelquefois, quand je pense au passé."

Paul quitta l'infirmerie et pris la direction de ses quartiers.

Le lieutenant s'était réveillé et l'infirmière lui parla...

"Bonjour lieutenant, vous avez beaucoup dormi mais il fallait bien cela pour vous rétablir. D'autre part, votre état s'est rapidement rétablit grace à nos technique avancé en médecine. Toutefois vous ne devez pas trop forcer sur votre jambe car elle risquerait de vous faire mal mais vous pouvez marcher. J'oubliais, le général m'a dit qu'il voudrait vous voir quand ce sera possible. Passez une bonne journée!"

Le beeper de l'infirmière se mit à sonner et elle s'éclipsa.

Jerry n'eut même pas le temps d'ouvrir sa bouche pour réponde que l'infirmière était déjà partie. Il se leva, enleva ses habits et enfila son uniforme. Il mit ses chaussures puis ,lui aussi, sortit de la salle en refermant la porte.

*Content de partir d'ici*

L'infirmerie était assez bien conçue et répondait aux critères -même militaires- d'asepsie et d'organisation. On y retrouvait un sas d'entrée avec le bureau de l'infirmière puis partant en étoile des unités U3, U2 et U1 : blessés légers et petits maux habituels, blessés nécessitant des soins précis si on ne veut pas de séquelles (brûlés, fractures sans déplacements...) et enfin les blessés graves dont la vie est en jeu. On trouvait aussi une petite salle à part, servant de salle de repos ou de réunion.

J'ai vu assez de salle d'urgence que pour savoir quand c'est foireux et ici, ça va, c'est pas le cas.

Il se souvint d'un hôpital en particulier en Belgique près du SHAPE (Supreme Headquarters for Allied Power in Europe-Quartier Général des Forces Alliées en Europe).
*Quand ils avaient trois patients là, ils étaient dépassés.* Hé Hé
Ici, on trouvait des tubes endo-trachéaux pour intuber les patients, des compresses absorbantes, tout un tas d'antiseptiques...et des vitamines.
C'est pour les coups de fatigue du lundi matin, ça ? se dit-il avec un sourire.
*On trouve un peu de tout, c'est bien. Ca veut dire que le général Croft tient à ses hommes...*
Il prit quelques compresses qu'il glissa dans la poche cargo de son pantalon puis sortit et prit la direction des hangars.

Sanderson déboula dans la pièce. L'infirmière de service était déjà là, en treillis, d'ailleurs.
Sanderson attrapa le sac d'urgence, un sac toujours prêt à partir.
-Infirmière, aujourd'hui, c'est journée portes ouvertes !
-A vos ordres !

Ils ouvrirent à deux les deux portes qui donnaient sur l'infirmerie, sortirent le brancard et soufflèrent un instant. Tout est en place, il n'y a plus qu'à patienter.
*Il s'est éjecté, il n'aura peut-être rien*

-Vous croyez que c'est grave ? demanda l'infirmière
-Pourvu qu'il n'ait rien,
mais s'il est blessé,
pourvu qu'on nous appelle ! lui répondit-il, se souvenant du motto des paramedics, du temps où il travaillait comme civil.

[interphone] service médical...[interphone]

-C'est nous ça ?
-Affirmatif, on fonce. Je conduis, major, vous ne connaissez pas encore la manoeuvre.
-Reçu.

Ils prirent la jeep qui stationait toujours devant l'infirmerie, elle démarra au quart de tour et s'élança sur la piste.

Philip ouvrit un oeil et se redressa sur son lit. On l'avait transporté à l'infirmerie pendant son sommeil apparement. Il se leva et s'étirat puis prit ses vétements sur la table de nuit et s'habillat. L'infirmerie était pratiquement déserte, seule une infirmière était présente. Philip lui fit signe en direction de la porte et elle acquiescat (dsl dsi j'ai fais une faute) d'un signe de tête. Philip sortit donc de l'infirmerie en direction de ses quartiers.